Clapets en déroute (02/03/2016)

Une charogne, une salope ( salpe, galope), une jument bordée de défiance et d’artifices. Une belle petite putain (Putain) qui joue et se joue qui enferre mes aspirations et prive le petit homme du mouvement libidinal, du déhanchement maudit et de mes désirs. Car oui enfin. Il s’agit de cela. Une garce, une gouine ( gouille, couine, fouille) peut-être puisqu’en virilité je suis bafoué. Me vengerais de ses déliences ( délices, déliantes, déligneuses) de ses retranchements libertaires de ses défoulements verbaux, car quand même il y a moi, perdu dans mes ombres et mes obscurités. Perdu oui de moi et d’elle. Elle fuit, me fuit, la pétasse ( pétale) me désoriente et me bouscule en abîme castré, châtré c’est mieux indispensable comme expression du dérisoire. Avant oui avant elle obéissait à mes exigences, si déboulées soient-elles. Elle se confirmait se conformait bref se mettait en accord avec ses déclarations enflammées et ses offrandes peaufines.( là je croyais que le correcteur d’orthographe aurait assisté le texte mais, non) Je suis paumé d’absence, désespérément isolé et le couloir est large de ma vanité, quel espace occupait-elle, quelle force la sienne tiens donc. Pas de résistance pas d’économie rien que du don de la générosité. Forcément ça prive. Je ne suis plus son roi je ne suis même plus son rien. Du dépit un reptile lézard arraché à la queue manquante. Je ne fais plus dans la tortue, je suis la bête fatiguée désarçonnée délouée (délogée) dépinée (dépilée, dépitée, dépannée) Je suis le vieux bouc bec bark !

 

Je enfin sinon pas essentiellement convaincu ni par le regret qui court et furie ni par l’abandon. Mais je n’aime pas la savoir, la voir en d’autres histoires. Moi pas jaloux pourtant avant jamais. En obscuries (obscures, obscurcies) C’est de gré à gré les palpitations à moi revenaient, qu’elle avait décidé de m’offrir ce présent du corps de la voix des silences et récits. Et que bête un peu j’avais cru que cela venait de mon pouvoir. Alors que juste au creux du rein de la caresse au chœur des rythmes balbutiés dans les échos opacifiés se tenaient simplement les brûlures du temps. Va donc chercher va donc creuser impitoyable mais pitissable (pitoyable) aussi dans les aridités du doute sur cette ruine gauloise où nous hussardions ( aucune suggestion) nos débridements nos hurlements nos affinités sonores quand tes jambes et mes bras enlaçaient l’amour pour lui faire un enfant dans le dos lui percuter le jour dans les cernes de la nuit. A crie salope ( déjà cité) a crie encore sous les flocons de la neige, quand épigone infléchie tu courbais mes espérances. Bon dieu en jouissance repu mais déjà dard dard.

 

A son corps ses formes ses réformes ses descentes aux enfers. Ses ébahissements dans la chair, et je sais ici de quoi parler, s©e grain ses graines ces blotissements ( blettissements) ces pliures ma foi ma sincérité mise à mâle mes infinies délicatesses pour des débours en argile. Comme disait Adam à Eve, j’ai la côte avec toi. Dieu m’a mis dans le pétrin et j’ai gonflé d’orgueil alors qu’il ne s’agissait que de levure en bière.

 

Il faut bien avouer qu’en Grèce les nourritures sont lourdes, que les débris présentés comme reliques ne sont que cailloux inutiles, que le sable a longtemps laissé la place aux galets, et qu’à Athènes je n’ai pas pu trouver un restaurant digne de ce nom. Ca flotte dans la graisse, ça couine dans l’ennui, ça laisse apparaître une ou deux saloperies d’oursin. Quant aux poulpes et autres calamars, juste le tarama pour recouvrir le palais d’un épais sel trop soif. Berk !

Quant aux paysages fanés aux venteuses soirées doradées sur tranches. Et le souvenir de ses hanches de son dos hors mer quand elle secouait mes regards comme écailles de passion.     

 

Mais dans l’œuf le soupçon a avorté de ses ambitions. Je l’ai vue s’éloigner aux portes des terriers et j’ai rêvé de ces exactions de ces violences imposées. De ces abrutissements colorés en chafouine mésaventure. Belle lurette ou pas belle ou laide déclinaison. Et l’absence la nuit de chaleur de tiédeur l’absence l’odeur disparue de ses affinités bref j’en suis seul j’en suis soûl décimé jusqu’à la pointe des cils qui pourtant recevaient ses compliments. Mensonges mésuétudes ( désuétudes) multiples parodies de finalement ça ne va plus de définitivement la sépure ( s’épure). Je garderai le sentiment diffus d’une ébauche d’infini quand la langue avait de ces inspirations poétiques et qu’elle fleurtait ( fleurait) avec le fil de l’épée. Ca coupe ça cancane ça inspire au nez des effluves abandonnées. Moi chien toi chiennetée ( chiennerie) mais en moins drôle.

 

J’irai venger mes élancements buccaux sur les plaines salées de l’amertume.

J’irai déposer aux pieds du juge mes armes peaufinées.

 

J’ai des photos j’ai tes photos j’ai la preuve irascible de tes cris et crises et croisements fabulés, ah j’irai reproduire ces intimités interdites où tu voulais laisser à l’oubli le soin de raconter l’histoire. Je vais de dépuder ( dépurer, députer), te répudier, te pousser au paysage ravagé, offert aux yeux de ceux qui étaient jusqu’alors dépris et dépités.

 

Va écouter la pythonisse farfelue chevelue chaloupée et bizarre en seins magnifiques cette chienne épurée cette transpiration mammaire je sais que tu as des complicités diaboliques des sorcelleries de nudité et obscènes en âge de mon cœur quand avant j’avais droit à toucher à rire à frapper même ces retondités ( reconduites, rebondies) magnifiques que ton corps expose. Je vais insulter ta pudeur en mémoire de l’obscène suaveur de ta bouche. Te souviens tu ? Te saveures tu ? Qu’as-tu appris aux câlineries odorées.

 

Charogne, salope va. La beauté devrait être interdite. Accrochée comme noir chat pattes clouées à la grange. Ca porte ou ça déporte le malheur aux hanches aux fessiers musicaux. J’en ai encore la langue assoiffée et le regard fusionné de ces feux ah artifices et articule les membres irrigués saignés de clapets en déroutes.    

 


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